Randonnée à l’île Plate
La Randonnée de l’île Plate menant au Phare est à faire le matin de préférence. Sans difficulté particulière, une randonnée agréable dont il faut toutefois se méfier en raison de l’ardeur du soleil principalement en période d’été d’octobre à mars.
Durée de la rando : 1 h 30 / 2 h aller retour.
La randonnée vers le phare de l’île Plate permet de marcher sur les traces historiques des îles et îlots du Nord utilisés comme station de quarantaine au 19e siècle. Vestiges du passé, on y retrouve les ruines de maison, routes, réserves d’eau, puits et systèmes de pompage, classés monuments historiques.
Au départ de la plage principale, vous longerez le sentier côtier jusqu’à la première ruine. Juste derrière cette ruine, un petit sentier mène vers le phare. Le sentier s’élargit un moment laissant apparaître de chaque côtés les pierres qui bordaient une ancienne route.
Très vite, la végétation du littoral, veloutiers verts et veloutiers argentés disparaissent pour laisser place à un tout autre type de végétation. Nous entrons dans une forêt de Leucanea de 2 à 4 m de haut sous lesquels poussent des Kalanchoe pinnata, une plante grasse fleurie à la saison hivernale donnant de longues clochettes blanches, des Pandanus, lantana et agaves.
A environ 600 m à droite du sentier, une autre ruine présente un puits profond, un ancien four à chaux et un appareillage semblable à un alambique.
Suivre le sentier, toujours en montée jusqu’au Phare de l’île Plate. Ce phare datant de 1855 est toujours en activité et a été rénové ces dernières années. D’un côté, un très beau panorama sur le Coin de Mire et la côte Nord de l’ïle Maurice, de l’autre se découvre la plage de la Palissade et le Rocher aux Pigeons.
Nos conseils
- Ne présumez pas de vos forces, bien que facile cette randonnée ne doit pas se faire en pleine chaleur. A l’intérieur des terres la chaleur est étouffante, il est prudent de prévoir de l’eau en quantité suffisante pour s’hydrater régulièrement.
- Ne partez pas pieds nu, quelques piquants !
- En plein été faites attention aux éventuels nids de guêpes jaunes communément appelées « mouches jaunes » à l’île Maurice.